Les Écosystèmes Marins Peuvent-ils nous Sauver du COVID-19?

coral reef in the deep

Maybe, but only if we protect them.

In this recent Forbes article, Development Economist Nishan Degnarain explores the need to protect deep ocean ecosystems from seabed mining so that we have time to better understand them and the potential they hold for medical and industrial applications. 

And, it turns out, coral reefs may help with addressing the pandemic coronavirus, COVID-19.

Degnarain déclare : “On a constaté qu’une protéine provenant d’une algue située dans les fonds marins des récifs coralliens présentait une activité neutralisante contre un autre coronavirus connu sous le nom de Syndrome Respiratoire du Moyen Orient (MERS)… Ce composé marin, le griffithsine, a été extrait de l’algue rouge Griffithsia qui est une espèce endémique des récifs coralliens des Iles Canaries et identifié en 2016 comme étant un inhibiteur potentiel du coronavirus MERS.

Il explique ensuite que ce composé n’en est qu’un parmi plus de quarante qui possèdent des propriétés antivirales et qui font actuellement l’objet d’essais précliniques  et cliniques dans le monde (comme un autre inhibiteur de coronavarius provenant de l’éponge axinelle corrugata trouvée dans les Caraïbes.

red algae Griffithsia

L’algue rouge Griffithsia est une espèce endémique des récifs coralliens des Iles Canaries.

Pourtant, les récifs coralliens sont menacés.  Outre les impacts du changement climatique, les compagnies minières des grands fonds exercent des pressions sur des pays pour leur permettre d’exploiter les grands fonds marins dans le but d’en extraire des ressources minérales.

Deep sea corals glow

Les coraux des grands fonds brillent

Degnarain donne un nombre d’impacts exercés par les activités minières, en particulier l’activité minière expérimentale au large du Pérou en 1989 où, aujourd’hui, moins de 20% de la vie est retournée, révélant ainsi l’étendue des dégâts permanents.

La communauté scientifique réclame l’interdiction de l’exploitation minière des grands fonds marins ou tout le moins, un moratoire de dix ans sur toute opération commerciale, jusqu’à ce que la science ait fait suffisamment d’avancée pour comprendre les environnements des grands fonds océaniques/marins.

Degnarain note que “Moins de 5% des grands fonds marins ont été visités, photographiés ou échantillonnés.  Nous commençons à peine à voir le vrai potentiel et la vie des grands fonds marins.  Pouvoir échantillonner la faune marine est indispensable pour identifier davantage de potentiel.